LES PREDICATS


 

Le prédicat en linguistique est conçu comme la partie de la phrase ou de la proposition qui porte l'information verbale ou le commentaire (le message) à propos du sujet. Par exemple, dans Paul m'a donné un livre, le prédicat est "m'a donné un livre". (Wikipedia)

Il y a dans la vie de tous les jours, à chaque instant, des comportements qui  nous informent très clairement sur nos mémoires, nos programmes comportementaux, quand ils "sortent" de leur réserve. Le seul problème, c'est que bien souvent, ce sont eux qui prennent le contrôle, et que l'on n'est plus là pour les voir agir. Comment peut-on s'absenter aussi facilement?

Une provocation, une voiture qui caresse notre pare-chocs, un maladroit qui nous écrase le pied, une contravention sur le pare-brise, un courrier qui était là sur le meuble (si si j'en suis sûr), quelqu'un qui vous aboie dessus, etc...

Qui REAGIT aussi promptement, avec toujours un sentiment d'accusation, d'injustice, de dol, de transfert de la responsibilité à l'AUTRE??? Est-ce bien nous ou juste un gardien de nous-même, un programme déjà fabriqué, une mécanique bien huilée qui démarrerait au quart de tour?

Ces comportements observables sont ce que j'appelle ici les prédicats. (vasanas émergeant du pareksha prarabdha karma)

Dès qu'il y a pertubation intérieure, agressivité, accusation, violence, trouble, bref un obstacle, une résistance, d'où qu'elle vienne, c'est qu'il y a une échéance karmique (un évênement) qui se nourrit des mémoires émotionnelles stockées dans notre subconcient (citta). Les personnes ou situations qui apparemment génèrent ces évênements sont en faits les supports, les outils grâce auxquels notre pareksha prarabdha karma peut se manifester pour que l'on recrée de l'agami karma (ou non, et c'est là notre pouvoir sur la vie)

Nous avons beaucoup de chance lorsque nous repérons des prédicats, car c'est la meilleure opportunité que nous ayons pour nous libérer de nos POISONS ou schémas de répétition.

Si nous ne sommes pas en état de témoin lors de la manifestation de cette mémoire, on continuera indéfiniment, et c'est dommage..

Mais prendre un tout petit peu de recul en se disant, tiens, n'est-ce pas un programme qui agit à ma place, cela donne la possibilité de pratiquer agamipono sur le champs, et l'évênement se transforme instantanément. D'autre part ça dissoud toute accusation vis à vis des autres, ou même de la Vie.

D'où viennent ces mémoires qui se manifestent en usurpant notre identité?

Réponse à la page POISONS

Exemples de prédicats:

dans une relation :

je coupe la parole, je m'énerve, je critique, je hausse le ton, je me moque, j'agresse, je suis bougon, je persifle, je me survalue, je me dévalue,  etc...

dans une rencontre :

j'attire une personne qui m'agresse, me dévalorise, me survalorise, me ment, me provoque, etc...

en moi-même:

j'hésite, je doute, je crains, j'ai peur, j'angoisse, j'apppréhende, je stresse, je procrastine, je cherche des échappatoires,

 

En fait, chaque attitude que l'on détecte comme négative et qui vient de notre subconscient devrait être traitée instantanément avec agamipono.

Une attitude - ou une pensée - négative est la trace manifestée d'un programme de l'ombre, de la peur, aux antipodes de la joie, l'amour, l'empathie, qui sont eux lumineux et non programmés.

 

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